En dépit de son isolement, la vallée des Aldudes continue d’étonner par son dynamisme économique. De nombreuses structures se sont implantées et génèrent plus de 384 emplois. Un chiffre remarquable pour un territoire de montagne ! En 2018 le taux de chômage était de 3% et le nombre de personnes extérieures à la vallée venant y travailler était de 100.
AGRICULTURE / AGROALIMENTAIRE
L’économie de la vallée des Aldudes gravite principalement autour de l’agriculture. Elle est basée sur l’élevage traditionnel transhumant de brebis, de vaches blonde d’aquitaine et pirenaika et l’élevage de porc basque. La réputation de la vallée tient en partie de la valorisation des productions fermières. Si de nombreuses structures familiales ont pris le parti de se lancer dans la transformation de leur production en vente directe à la ferme (fromages de brebis, viande fraîche, transformation fruitière), certains se sont regroupés en créant des outils collectifs. C’est ainsi 2 fromageries, un séchoir à jambon ou encore une coopérative de transformation qui ont vu le jour. La vallée des Aldudes est également reconnue pour ses élevages de truites: on y compte 5 piscicultures.
ARTISANAT
Le savoir-faire des hommes et femmes de cette vallée ne s’arrête pas au domaine de l’agriculture. Il concerne aussi le secteur de l’artisanat. La vallée compte de nombreuses entreprises, essentiellement des TPE, dans plusieurs corps de métier d’artisanat : maçon, plombier, charpentier bois et métal, menuisier, plâtrier, ébéniste, exploitants forestiers, sableur… Du travail, ces artisans en ont. La création récente d’entreprises par des jeunes de la vallée prouve qu’il est possible de créer sa propre entreprise même dans notre vallée !
TOURISME / HÔTELLERIE / RESTAURATION
Réputée pour sa gastronomie et ses paysages de montagne idylliques, la vallée des Aldudes est un territoire prisé des amoureux de la nature et des bonnes tables. Grâce à ce tourisme, une partie de l’économie de la vallée vit grâce aux retombées des visiteurs. Sur les 3 villages, la vallée compte une douzaine de bars/hôtels/restaurants, une quinzaine de gîtes/chambres d’hôte et une auberge de jeunesse de 70 couchages. Ici, il est de devise de prendre le temps d’apprécier les bonnes choses et de privilégier un tourisme d’échanges et respectueux des savoir-faire et savoir-être qui nous caractérisent.
Enfin, ici la nature est omniprésente et les randonnées proposées sont appréciées des randonneurs de tous niveaux. Sur ce point nous tenons à ce que tout le monde respecte la montagne, car en plus d’être source de loisirs elle est avant tout un outil de travail pour les agriculteurs tout au long de l’année.
MÉDICO / SOCIAL
La vallée est également pourvoyeuse d’emplois dans le domaine médico-social. Plus gros employeur de la vallée, le centre d’accueil pour enfants polyhandicapés La Rosée emploie une soixantaine de personnes. D’autres plus petites structures mais tout aussi indispensables comme la micro-crèche de Banca ou le cabinet d’infirmières permettent aux habitants de la vallée d’avoir accès à des services de proximité.
TRANSFRONTALIER
Le projet « Kintoan Barna » a pour objectif d’inverser la tendance d’érosion de la population des fonds de vallée, et pour ce faire, de développer l’attractivité du territoire grâce à la collaboration de 13 partenaires répartis des deux côtés de la frontière. Le programme vise à redynamiser les vallées, en les revalorisant économiquement au profit des habitants, des acteurs et des visiteurs.